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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 17:35

Je l’ai vu ne soyez pas jaloux ! C’était à l’angle de Broadway et de la 42ème. Armoire à glace avec des billes de mômes, plantée comme une montagne devant moi sur le trottoir. Toute emmaillotée, avec ce vent glacé, elle portait une de ces grandes doudounes noires qui la rendait encore plus gigantesque, une écharpe à froufrou rose lui cachait la moitié du visage. Elle attendait un petit freluquet coincé dans un costume trois pièces, une petite mallette à la main qui sortait d’un de ces taxis jaunes comme on en voit dans les films.

 

Je l’ai reconnu immédiatement, il n’y a pas 2 regards comme ça au monde, vide et enfantin. En même temps on l’avait tellement vu en boucle que c’était bien inscrit dans mon disque dur. Ce que je ne compris pas, c’est mon air bête après. Je suis restée là les bras balans sans rien dire avec un sourire béat, ravi, comme si j’avais trouvé, je ne sais trop, une révélation, oui c’est ça.

 

Elle vit mon sourire et me rendit la politesse, je vis ses joues rebondir et sortir de dessous la fanfreluche rose. Surprise par mon manque de réaction, elle baissa son écharpe, ces lèvres apparurent et elle me dit : « oui ? »

« Sa voix, olala je ne suis pas au journal de 20h devant ma télé, c’est elle, réveille toi ! » Mon esprit se reconnecta à toute bombe. « Ma petite Béa, c’est ta seule occasion de savoir ! » Nos chemins se sont croisés, c’est une destinée. Il faut être réaliste quelles chances j’avais de la rencontrer elle dans mon voyage de 4 jours à New-York ? Une sur un million peut-être.

Je me lance. « Excusez-moi on a dû vous poser cette question des milliers de fois ; mais que c’est-il passé dans cette chambre finalement ?

 

Je vis son visage s’assombrir, sa gorge faire des vas et viens, de bas en haut, ses joues se creusèrent et ses lèvres s’entrouvrirent.

Oui un mot, je me rapproche pour ne rien louper, pour avoir toute l’information. Une vraie reporter au cœur de son sujet.

Mais j’entendis pour tout son, un raclement de gorge gargantuesque et un souffle violent qui suivi, m’offrant un fluide visqueux sur l’intégralité de ma face. Elle tourna les talons, le gringalet en costume me sourit et ils partirent tous deux. Je restais comme deux ronds de flan, un flamby tout mou !

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commentaires

A
<br /> Belle chute!!!<br /> <br /> <br />
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