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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 11:09

Si j'ouvrais les portes de la noirceur de mon âme j'y trouverais, un panel d'homme de perdition airant dans une vie qu'ils ne côtoient pas, sur les sentiers de la violence et de la désillusion. De l'inconscient à la conscience, il n'y a qu'un fil de soie d'une finesse intense mais d'une solidité immense. Ce fil ne se rompt pas face au temps qui passe, il s'intensifie et se revigore, seul l'acceptation viendra à bout de sa force.

 

Le regard posé sur les ruines, j'entrevois les amas de poussière et les pierres entassées, barrière des douleurs d'antan. Je remonte mes manches et une à une, je prends mon temps et m'arme de patience pour trouver les réponses à mes incohérences, pour ne plus être la prisonnière des agissements d'autrui. Chaque pierres soulevées me ramène vers le tréfond,chaque profondeur est un supplice qui se voulait enivrant, bercée par les démons du passé.

 

Aujourd'hui la lourdeur n'est plus, je ne me soulerai plus aux blessures et bassesses, aujourd'hui le chambranle à cédé et c'est ouvert devant moi la porte bien scellée de la tour la plus éloignée. Et je vois avec froideur le désastre de ma propre bassesse, héritage de vos maux incompris. Ils étaient là flottant dans les marres de la déchéance, dans le tourbillon de leurs misères, ils ont piétiné mes entrailles.

 

Figurante de ma propre douleur, aujourd'hui ,je me suis levée et je laisse les flots de pétrole ce vider sur vos actes de perdition. Une tierce animée des ténèbres qui ne danse plus à bout de souffle, ils ne sont plus que la fin d'un périple sauvage, l'influence s'éloigne, la soumission disparait et la manipulation explose dans les abymes de cette vallée encaissée. Je dis adieu, laissant au passé ces vertiges, messieurs longtemps je vous ai senti en moi, vos incisions étaient profondes, les traces ne seront que le témoignage d'un chemin réalisé. Malgré la douleur de vous avoir côtoyé, mes sens sont revenus, maintenant, je vois des chemins paisibles, j'entends la sincérité de ces cœurs, je sens la douceur qui est mienne, je me pelotonnerai prés de l'être de bienveillance.

 

Le pas est un franchissement de tous les instants, il est encore fébrile, mais l'assurance viendra le temps s'en chargera. Laissez-moi vous dire adieu, il est temps de laisser la complémentarité entrer dans mon antre. Nous avons tous en nous de l'horreur et de la merveille, de les avoir senti avec cette vigueur fut une épreuve mais c'est la permission pour me rencontrer et laisser les douleurs du passé s'en aller. Mon âme n'est plus un terrain de combat livrée en pâture à vos malaises, mes actes ne seront plus l'expression de mes troubles, ma damnation n'est plus, je quitte les limbes, les corbeaux s'en sont allés.

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