De sombres noirs épisodes, Mapple, où es-tu ? Il est temps que tu livres ton secret, que tu te racontes. Parles Mapple, dis-moi, je dois savoir. Tiens voici ton espace, ici tu peux, vas-y Mapple contes-moi ce temps épuisé, situes-moi ces racines enfouies, éclaires ma voie que la lumière soit, allé Mapple, j’attends.
Il est tard, tic tac, le temps passe, ça s’écoule, vite, vite, ce cliquetis tape et tape, raisonne, mon être s’effraie, il tremble, tic tac…La vie fonce à toute allure où sont les radars il faut ralentir, retenir, stopper la course effrénée, Mapple doit se confier.
Coincée entre les recettes bretonne d’un savoyard jovial, et les commentaires glauques de Tina angels, y a Mapple. A dire vrai elle est paumée, là au milieu de tous, qu’est ce tu fous Mapple…tu patientes…il va être trop tard…tu prépares peut-être. A quoi elle est ta soupe Mapple, douceur d’une nuit d’été, enivrement d’un cocktail glacé, frileuse comme un soir de neige, tremblante par jour de vent, appétissante, grossissante…Mapple est silencieuse trop calme, ça ne m’inspire rien qui vaille.
Je suis allée lui rendre visite tantôt, elle était terne comme à son habitude, vaguelettes ou vague à l’âme, Mapple se veut secrète ou « fadicieusement » chiante. Un petit pas à gauche, un petit pas à droite, oser, tenter, s’éclater s’est pas vraiment son style. Dans la norme, tranquille, ne pas heurter, ne pas réveiller. Son eau qui dort bouillonne, entends-tu le jaillissement prochain. Mapple est trop calme, est trop proche, il est temps, il est l’heure sonne l’instant des retrouvailles et de la perte, fend la bise, la tempête fuit devant ce cataclysme, ce bric à brac, ce bordel.
Mapple a ouvert la carte du temps écoulée, il a coulé ça ne veut pas dire qu’il n’est plus, il est encore, il reste des débris, des détritus, oui parfois, des ronces aussi, des lacunes ; mais pourquoi ce ne serait pas des instants, des petits plaisirs. Mapple, rend- moi mes anecdotes. Les entrailles sont saillantes, elles inondent le sol, les murs, la rougeur s’adoucit, Mapple est là, laissez-la s’exprimer, elle a tant à dévoiler.
Mapple est une historienne, non, une archéologue à un moment certainement, aujourd’hui une conteuse soyez-en assuré. Elle connait les temps jadis, les fossiles, elle sait qu’elle caillou bouger pour qu’apparaisse de rupestres histoires préservées dans les abymes.
Mapple a les clés, laissez là passer, mais que diable, de la place et prosternez-vous c’est Mapple tout de même, depuis le temps que je poireaute, j’ai envie que la cérémonie scintille, resplendisse dans les cieux et illumine la sphère.
Trop de virulence, il faut que je calme mon appétence. Ce goût de dégustation est sympathique mais Mapple à soif de vie, à soif d’envie, elle est prête à s’autonomiser, seule, elle prend son espace et s’écrit. L’autre derrière n’est que l’interprète, Mapple n’est pas dépendante, elle délègue. De l’aide, non, de l’enivrement, esclave de sa passion, elle rumine et aujourd’hui elle s’exprime.
Scotchée, je suis terrassée, je ne peux me soustraire son emprise ma soumise, je ne braverai pas son courroux. Mes yeux ne sont plus, seuls mes doigts lui sont utiles, mon enveloppe ne l’intéresse que pas le côté pratique d’avoir une représentation physique, comment pourrait-on avouer, que ses mots sortent de nulle part, ou d’ici. L’imagination est dans les livres et la boite magique du salon, mais un peu de réalité dans ce bas monde, s’il vous plait. Mapple ne peut exister que dans l’imaginaire fertile de l’enfant ou de l’adulte attardé. Admettrez vous brave gens qu’un matin, sur l’écran s’inscrivent des mots, des phrases, des textes, des histoires sans qu’un être de chaires ne les transcrits. Et si la réalité de Mapple était autre, si nous étions autres. Si le réel s’inscrivait dans plus ?